La cotation EEX PEG (Point d'Échange de Gaz) se réfère aux prix des contrats futurs sur le gaz naturel échangés sur l'European Energy Exchange (EEX). Le PEG constitue une place de marché où les fournisseurs et acheteurs peuvent échanger des contrats de gaz pour une livraison future, permettant ainsi de se protéger contre la volatilité des prix du marché spot. Ces contrats à terme offrent une visibilité sur les prix à venir, aidant ainsi les entreprises à mieux planifier leurs stratégies d'achat ou de vente.
La cotation repose sur différents horizons temporels, tels que les contrats mensuels (M+1), trimestriels (Q+1), et annuels (Y+1), chacun représentant la livraison de gaz pour une période déterminée dans le futur.
Analyse des Prix PEG au 09/04/2025
Contrats Mensuels (M+1):
Avril 2025 affiche un prix de 39.737 €/MWh. Cette année, nous observons une augmentation de 20% par rapport au prix du 20/03/2025 qui était de 32.875 €/MWh.
Contrats Trimestriels (Q+1):
Troisième Trimestre 2025 se négocie à 33.021 €/MWh. Ce contrat a connu une baisse significative de 41% par rapport au prix du 11/02/2025 de 55.893 €/MWh.
Contrats Annuels (Y+1):
Année 2026 est coté à 31.674 €/MWh, enregistrant une hausse de 11% par rapport au prix du 11/02/2025 qui était de 28.594 €/MWh.
Cotations des Futurs EEX PEG au 09/04/2025
Futurs mensuels :
Avril 2025: 39.737 € / MWh
Mai 2025: 32.614 € / MWh
Juin 2025: 32.875 € / MWh
Juillet 2025: 32.684 € / MWh
Août 2025: 32.638 € / MWh
Septembre 2025: 33.765 € / MWh
Octobre 2025: 33.850 € / MWh
Novembre 2025: 32.873 € / MWh
Décembre 2025: 34.468 € / MWh
Futurs trimestriels :
3ème trimestre 2025: 33.021 € / MWh
4ème trimestre 2025: 33.740 € / MWh
1er trimestre 2026: 33.298 € / MWh
2ème trimestre 2026: 31.085 € / MWh
3ème trimestre 2026: 30.918 € / MWh
4ème trimestre 2026: 31.424 € / MWh
Futurs annuels :
Année 2026: 31.674 € / MWh
Année 2027: 28.027 € / MWh
Année 2028: 24.842 € / MWh
Évolution des Derniers 30 Jours
Les prix des contrats montrent une volatilité importante due à des facteurs variés comme l'évolution de la demande, les conditions climatiques, et la situation géopolitique. Notamment, une hausse de +20% pour les M+1, une baisse de -41% pour les Q+1, et une légère hausse de +11% pour les Y+1 montrent comment divers facteurs influencent les tendances du marché. Les acteurs du marché doivent rester vigilants pour naviguer dans ce contexte dynamique et incertain.
Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.
Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.
En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007.
Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an.
En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique, il décide de relancer EconomieMatin sur Internet avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.
Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.
Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).