Le secteur du bâtiment a tout lieu de se réjouir des derniers chiffres donnés par le ministère de la Cohésion des territoires : ces derniers montrent que les mises en chantier et les permis de construire sont en hausse sensible. Même si le diable se cache parfois dans les détails…
Au troisième trimestre, le nombre de mises en chantier de logements neufs a progressé de 11,1%, en comparaison de la même période l'an dernier. Ce sont 89 100 unités qui sont entrées en construction durant les mois de juillet, août et septembre. Le nombre de permis de construire a lui augmenté de 9,7% sur ces trois mêmes mois, avec un nombre total de 135 900 unités, selon les chiffres du ministère. Des résultats qui forcent le respect, même si à y regarder de plus près, ils ne sont pas aussi mirobolants qu'ils y paraissent.
Gare aux détails
Ainsi, le nombre de mises en chantiers a fléchi de 2,3% par rapport au second trimestre de l'année. La baisse avait été de 0,9% entre le premier et le deuxième trimestre. En revanche, le nombre de permis de construire s'est bien maintenu avec une progression de 3,2% entre le deuxième et le troisième trimestre. Avec des permis de construire en hausse constante, on peut penser que les mises en chantier vont se redresser dans les prochains mois. Les chiffres indiquent aussi que c'est le logement individuel (non groupé) qui a été le plus dynamique en termes de mises en chantier : +14,3% au troisième trimestre, contre 13,2% pour le logement collectif.
Des perspectives bien orientées
Sur les douze mois écoulés à fin septembre, le tableau se révèle très solide. Les mises en chantier de logements neufs ont augmenté de 17,6% (414 000 unités), les permis de construire de 12,1% (496 900 unités). Cette bonne santé tient en partie à la reprise économique bien sûr, mais également à la pérennisation de deux mesures : le prêt à taux zéro et le dispositif Pinel. Après avoir construit beaucoup dans les zones denses et urbaines, les professionnels voudraient désormais porter leurs efforts dans les zones moins denses.
