La banque d’affaires Goldman Sachs vient de dévoiler ses prévisions concernant le prix du baril de pétrole d’ici fin 2026. Selon elle, il pourrait descendre en dessous des 50 dollars. La dernière fois, en 2021, le prix de l’essence dans les stations françaises était en dessous d’1,40 € le litre.
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Published on 28 août 2025 15h45
50 $Selon la banque américaine Goldman Sachs, les prix du baril de pétrole de Brent pourrait descendre sous les 50 dollars, fin 2026.
Goldman Sachs prévoit une forte baisse du prix du baril de pétrole
La banque américaine Goldman Sachs vient de publier une prévision qui fait déjà grand bruit sur les marchés de l’énergie. Elle table sur une chute du prix du pétrole Brent, qui pourrait atteindre 50 dollars par baril à la fin de l’année 2026. Une projection qui, si elle se confirme, marquerait un tournant majeur dans l’évolution des prix du pétrole et aurait des conséquences directes sur le prix du gazole et de l’essence en France.
Goldman Sachs estime que l’évolution des marchés pétroliers sera dominée par une dynamique d’offre excédentaire dans les prochaines années. Selon ses analystes, l’accroissement de la production mondiale, et particulièrement celle du pétrole de schiste américain, pourrait provoquer une pression baissière durable. Ainsi, le prix du baril de pétrole Brent pourrait baisser jusqu’à 50 dollars d’ici fin 2026, bien loin des cours actuels.
Les raisons de cette projection reposent sur plusieurs tendances structurelles. D’une part, la reprise économique mondiale montre des signes d’essoufflement, ce qui limite la demande de pétrole. D’autre part, les investissements énergétiques massifs aux États-Unis et dans certains pays producteurs renforcent l’idée d’un surplus de barils disponibles. Cette combinaison de facteurs incite Goldman Sachs à anticiper un repli marqué, pouvant ramener le prix du pétrole proche de ses planchers observés il y a plus de cinq ans.
Vers un retour des prix du carburant proches de 2021 ?
Une telle baisse du pétrole pourrait avoir un effet immédiat sur les prix du carburant. En janvier 2021, le prix moyen du gazole en France s’élevait à 1,35 € par litre. Le mois suivant, le SP95 atteignait en moyenne 1,47 € par litre. Ces chiffres paraissent désormais bien éloignés des niveaux enregistrés depuis 2022, lorsque les tensions géopolitiques et la hausse du pétrole ont poussé les tarifs à des records historiques.
Si le scénario de Goldman Sachs se concrétise, les automobilistes pourraient voir le litre de carburant revenir à ces prix. Cependant, l’évolution ne dépend pas uniquement du prix du pétrole brut : la fiscalité, les marges de raffinage et le contexte logistique jouent également un rôle déterminant. Toutefois, un baril de pétrole autour de 50 dollars représenterait une base nettement plus favorable qu’aujourd’hui.
Au-delà des pompes à essence, une telle correction du pétrole aurait des répercussions profondes sur l’économie mondiale. Des prix plus faibles pourraient alléger les coûts pour les industries énergivores et soutenir le pouvoir d’achat des ménages. En revanche, certains pays producteurs dépendant fortement de la rente pétrolière risqueraient de subir un manque à gagner considérable. L’Arabie saoudite, la Russie ou encore certains producteurs africains pourraient être confrontés à des contraintes budgétaires si le baril avoisine les 50 dollars.