Le code-barres est voué à disparaître en 2027

Les codes 2D permettront d’encoder beaucoup plus d’informations

Le code-barres fête ses 50 ans en 2023. Mais il ne subsistera pas longtemps, même pas jusqu’à son 60ème anniversaire. Et pour cause : il est voué à être remplacé par des codes 2D. Les fabricants de produits auront le choix entre le code au format DataMatrix et le QR Code. La mue devrait s’achever en 2027. D’ici-là, les emballages des produits devraient arborer les deux formats de codes, a récemment annoncé GS1, l’organisation qui assigne les codes-barres à l’ensemble des produits.

À la différence du code-barres, qui constitue une série de chiffres, dont les premiers indiquent le pays d’origine et la suite permettent d’identifier le fabricant, le code 2D a l’avantage de pouvoir encoder beaucoup plus d’informations. Il est par exemple possible d’y encoder le numéro du lot et même un numéro de série, à savoir l’identifiant unique du produit (ce qui peut être utile pour assurer la traçabilité des produits de grande valeur, comme certains vins de collection par exemple.)

Codes 2D : le déploiement va bon train en Chine, Australie et Nouvelle-Zélande

Dans le cas des produits alimentaires, le code 2D pourra incorporer la date limite de consommation. Cela est très pratique pour les magasins : rien qu’en scannant ces codes, les employés de rayon pourront rapidement identifier les produits dont la date limite de consommation approche et ainsi les mettre en avant ou les solder. Des codes 2D sont d’ores et déjà utilisés en Australie et Nouvelle-Zélande sur la viande et les produits du rayon traiteur pour encoder l’information quant à leur date limite de consommation.

À ce jour, 20 pays (dont la Chine, l’Australie et le Brésil) ont lancé l’adoption de codes 2D. Aux États-Unis, la marque Puma fait office de pionnière en la matière : elle utilise des codes 2D pour encoder l’information sur les matières entrant dans la composition de ses baskets et sur ses efforts en matière de durabilité.