Entreprises françaises : pourquoi ça dégringole à l’international ?

La France, autrefois un pilier du classement des plus grandes entreprises mondiales, voit sa présence s’effriter. Les récents chiffres montrent un recul significatif, soulevant des questions sur la position économique du pays sur la scène mondiale.

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Par Nicolas Egon Modifié le 3 août 2023 à 11h20
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0,5%Au deuxième trimestre 2023, le PIB français a augmenté de 0,5%

Le classement révèle une baisse inquiétante

Selon le dernier classement Fortune Global 500, les 500 plus grandes entreprises au monde génèrent plus d'un tiers des richesses mondiales. Leur chiffre d'affaires a augmenté de 8 % en 2022, atteignant 41 000 milliards de dollars. Cependant, leurs profits ont diminué de 7 %, s'établissant à 2 900 milliards de dollars. Malgré ces chiffres impressionnants, la France semble perdre du terrain.

Avec seulement 24 entreprises présentes dans le classement, contre 42 à la fin des années 1990, la France enregistre son niveau le plus bas. TotalEnergies mène le groupe français, se classant 20e. « L'Hexagone ne compte que 24 entreprises dans le dernier classement du Global 500 de Fortune, un record… à la baisse », a-t-on pu lire de la part de certains commentateurs.le

Les facteurs de déclassement des entreprises françaises

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce déclin. Le secteur des hydrocarbures a connu une croissance significative, en grande partie due à la hausse des prix du pétrole et du gaz suite à l'invasion russe de l'Ukraine. Saudi Aramco, qui fournit près d'un quart des approvisionnements mondiaux en hydrocarbures, a bénéficié de cette tendance, se hissant à la deuxième place du classement. « Jamais une entreprise n'avait enregistré des profits aussi élevés : ils ont atteint 159 milliards de dollars en 2022 », note la revue américaine.

La France, malgré ses entreprises leaders comme TotalEnergies, EDF et Engie, n'a pas pu rivaliser avec la croissance explosive d'autres secteurs et régions. De plus, la concurrence accrue des entreprises américaines et chinoises, qui dominent le classement, a également joué un rôle. Comme le mentionne le journaliste de BFM Eco, « les groupes chinois sont plus nombreux (142) à figurer dans le Global 500 que les entreprises américaines (136), mais le chiffre d'affaires cumulé des secondes (13.000 milliards de dollars) est plus élevé que celui des premières (11.700 milliards) ».

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1 commentaire on «Entreprises françaises : pourquoi ça dégringole à l’international ?»

  • « Dans les dernières années de sa présidence de la République, le Général de Gaulle face aux événements de 1968, s’est écrié le 19 mai 1968, face aux journalistes, juste à la sortie du conseil des ministres, une formule restée célèbre : « la réforme, oui ! La chienlit, non ! ». « La chienlit » est un synonyme de désordre. Dans ce cas précis, d’un désordre social. Eh bien, il est temps que M. macron qui se déplace souvent avec un médaillon représentant le Général de Gaulle, s’inspire de cette expression.

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