Des faux pv de stationnement envahissent les rues et les boites mails

PV : L'escroquerie s'infiltre dans vos mails et sur vos pare-brise

L'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) est actuellement au cœur d'une vaste tentative d'escroquerie numérique. Des courriels frauduleux circulent, reprenant avec habileté le logo et la charte graphique de l'agence. Ces messages alertent les destinataires sur un prétendu "stationnement non conforme", poussant à un paiement immédiat de 35 euros pour éviter des majorations. Si l'imitation est convaincante, l'ANTS se veut rassurante en rappelant qu'elle n'a aucune compétence dans la collecte des amendes. Pour éviter toute confusion, l'administration incite fermement les citoyens à ne s'en remettre qu'au site officiel amendes-gouv.fr pour le règlement des contraventions.

Mais l'arnaque ne se cantonne pas au monde virtuel. Dans certaines villes comme Melun et Toulouse, des faux PV en format papier sont déposés directement sur les pare-brise des voitures. La particularité ? Ces avis comportent un QR code, supposé faciliter le paiement. Pourtant, comme le rappelle l'administration, aucun PV officiel n'utilise ce système. Romain, un automobiliste toulousain, a failli se faire avoir : « J'ai trouvé ce système bizarre. Après quelques recherches, j'ai découvert qu'il s'agissait d'une arnaque. » Effectivement, le QR code pointe vers un site frauduleux, étonnamment similaire au site officiel.

La prudence est de vigueur

Les arnaqueurs font preuve d'une grande adaptabilité. À Vannes, ils ont choisi une approche encore différente. De nombreux habitants ont été surpris de découvrir dans leur courrier des avis d'infraction pour excès de vitesse. Le commissariat de Vannes met en garde : « Ces arnaques, bien que courantes, évoluent constamment. Il est fréquent que ces vagues d'escroqueries se propagent rapidement d'une région à l'autre. »

L'inventivité des fraudeurs semble sans limite. Pour contrer ces tentatives, la vigilance est de mise. Les autorités conseillent de prendre le temps d'analyser tout avis de contravention reçu, qu'il soit électronique ou papier. Des détails tels que des montants inhabituels ou la présence d'un QR code peuvent alerter sur la nature frauduleuse du document. En cas de doute, mieux vaut toujours vérifier auprès des services officiels avant d'entreprendre toute démarche.