Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) déplore que les entreprises françaises soient lourdement mises à contribution au nom du système social, sans que le pays ne reconnaisse leur rôle fondamental en la matière.
Hausse des complémentaires santé : à quand un effort « mutuel » ?

Dans une situation d’exaspération générale, les Français ont appris hier que les tarifs des complémentaires santé allaient à nouveau augmenter en 2026 : + 4,3 % pour les contrats individuels (retraités, étudiants, chômeurs) ; et + 4,7 % pour les contrats collectifs (mutuelles d'entreprise).
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été adopté hier, entérinant une taxe d’1 milliard d’euros sur les complémentaires santé qui elles-mêmes la répercutent directement sur le montant des cotisations (car les mutuelles ont l'obligation légale d'équilibrer leurs comptes sans s'endetter… contrairement à la Sécurité sociale).
Mais, qui a rappelé que c’était une charge supplémentaire pour les entreprises ?
Les chefs d’entreprise contribuent en tant qu’employeurs pour au moins 50 % du montant des cotisations à la mutuelle de leurs employés. Ils sont de ce fait directement touchés par cette nouvelle hausse, qu’ils jugent d’autant plus injuste qu’ils sont placés devant le fait accompli. Le Gouvernement et les députés se rejoignent pour déplacer la responsabilité du financement de la Sécurité sociale en déficit, et de la dette sur tout le monde sauf sur eux.
