Synchron : Bill Gates veut aussi mettre des puces dans votre cerveau

Implant cérébral : Synchron, la start-up qui veut défier Neuralink

Synchron, fondée par le Dr. Tom Oxley en 2016, a rapidement capturé l'attention de la communauté scientifique et des investisseurs, et pas n'importe lesquels : Bill Gates et Jeff Bezos ! Grâce à son approche innovante dans le secteur de la neurotechnologie, la start-up new-yorkaise a déjà réussi à lever 140 millions de dollars. On est loin des 323 millions de dollars de Neuralink, à la différence qu'une partie des financements de Synchron provient des deux milliardaires, mais aussi de la DARPA qui n'est autre que l'agence fédérale américaine spécialisée dans la recherche militaire !

Contrairement à Neuralink, qui mise sur des implants cérébraux nécessitant une intervention chirurgicale invasive, Synchron développe le « Stentrode ». Ce dispositif, équivalent à un stent, se veut moins intrusif du fait qu'il ne soit pas implanté directement dans le cerveau, mais introduit via les vaisseaux sanguins à l'aide d'un cathéter. Le Stentrode se positionne de cette façon près du cortex moteur, où il peut détecter les signaux neuronaux. Ces signaux sont ensuite envoyés à un dispositif externe qui les traduit en commandes pour des appareils électroniques. Ce choix technique pourrait non seulement minimiser les risques associés à la chirurgie cérébrale, mais aussi étendre l'accessibilité de la neurotechnologie à un plus large éventail de patients.

Faire de nous des hommes « augmentés »

Pour Neuralink ou Synchron, ces implants cérébral vise à améliorer la vie des personnes qui sont en situation de handicap (moteur ou non) en leur permettant de communiquer directement et de manière fluide avec un ordinateur ou un objet assisté.

Mais derrière ces belles promesses, les ambitions des milliardaires qui se cachent derrière ces deux start-ups sont bien plus grandes. Leur objectif ultime est d'arriver à « l'homme augmenté ». Elles visent ainsi à permettre aux humains d'interagir avec la technologie sans l'intermédiaire de périphériques physiques.De quoi réjouir certains et faire froid dans le dos pour d'autres... qui détiendra le contrôle de telles technologies ?