Jour de carence : à quoi joue-t-on ?

Au-delà du renoncement à contribuer à la baisse indispensable de la dépense publique (220 millions en moins), prix du renoncement aux 3 jours de carence des fonctionnaires, cet abandon est un véritable scandale par rapport à l’égalité des travailleurs français, en particulier dans la distinction entre privé et public impliquant un favoritisme clairement établi en faveur du secteur public.

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Par Sophie de Menthon Publié le 20 janvier 2025 à 7h30
arrêt maladie, délai de carence, indemnisation, cour des comptes, polémique, attal
arrêt maladie, délai de carence, indemnisation, cour des comptes, polémique, attal - © Economie Matin
30%Les arrêts maladie ont augmenté de 30% en 10 ans en France.

Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance) en appelle aux organisations patronales représentatives MEDEF et CPME pour ne pas accepter ces cadeaux aux fonctionnaires.

Le Premier ministre a acté l'abandon du projet de passage d'un à trois jours de carence dans un courrier adressé aux socialistes le jeudi 16 janvier 2025.

Est en revanche maintenu le projet de baisse du montant de leur indemnisation.

« À quoi joue-ton ? Et au cas où ce serait refusé... Une grève peut-être ? » s’interroge Sophie de Menthon, présidente du mouvement ETHIC.

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Sophie de Menthon est la présidente du mouvement patronal Ethic. Elle est également membre du conseil économique et social (CESE), et auteur de nombreux ouvrages pédagogiques ou de vulgarisation pour la jeunesse.    http://www.sophiedementhon.fr/

2 commentaires on «Jour de carence : à quoi joue-t-on ?»

  • Boivin François

    Cet article est réactionnaire et ultra libéral ! On parle des cadeaux faits au privé ? De tous les avantages que le public n’a pas ?? Balayez devant votre porte avant de juger un secteur a bout de souffle qui exploite clairement ses agents. Le public n’a pas vocation a faire profits ou économies. Ça c’est au privé de payer ! On prend l’argent là où il est. Ce bashng néolibéral des fonctionnaires dans ce pays est abject et vous y participez !

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  • Chapuis

    comment peut-on justifier ce privilège des fonctionnaires par rapport aux salariés du privé; il n’y a aucun motif; c’est une inégalité indamissible; il ne s’agit pas de remettre en question la fonction publique qui doit exister pour servir l’intérêt public, mais quand elle se met à ne défendre plus que son intérêt personnel, il y a un vrai problème

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