Logement : Geoffroy Roux de Bézieux tire la sonnette d’alarme

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a lancé un avertissement sur la situation précaire du logement en France. Il a exprimé sa crainte lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, affirmant qu’une « catastrophe » se produirait si rien n’était fait pour améliorer la situation.

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 4 mai 2023 à 20h00
Logement

Une crise qui pèse sur le pouvoir d'achat des Français

Selon M. Roux de Bézieux, la crise du logement pèse fortement sur le pouvoir d'achat des citoyens français. Les prix de l'immobilier continuent d'augmenter, ce qui rend l'accès à la propriété de plus en plus difficile pour les ménages à revenu modeste. De plus, la situation du logement social est très préoccupante.

M. Roux de Bézieux encourage les pouvoirs publics à prendre des mesures rapidement pour remédier à cette situation délicate. Selon lui, les politiques d'aide à l'accession à la propriété doivent être renforcées, ainsi que les politiques favorisant la construction de logements sociaux.

Des solutions concrètes proposées

Pour répondre à cette urgence immobilière, plusieurs solutions sont envisagées. L'une d'entre elles consisterait à libérer du foncier public pour construire du logement social. Un autre moyen serait de maintenir les aides à l'accession à la propriété pour les ménages modestes, en particulier dans les zones dites "tendues".

Geoffroy Roux de Bézieux insiste sur le fait que le gouvernement doit agir rapidement pour éviter une crise sociale majeure. Il invite également les acteurs de l'immobilier à s'engager en faveur de davantage de logements et de solutions d'accession à la propriété pour les ménages les plus modestes.

Une situation qui doit être prise au sérieux

Étant donné que le logement est l'une des préoccupations principales des Français, cette situation est préoccupante et il est important que les autorités prennent la mesure de l'enjeu. La situation du marché immobilier ne cesse de se dégrader, ce qui se traduit par des hausses de prix inquiétantes.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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1 commentaire on «Logement : Geoffroy Roux de Bézieux tire la sonnette d’alarme»

  • « …libérer du foncier public pour construire du logement social », au profit exclusivement des français ayant plus de 20 ans – voire 30 ans – de résidence sur le territoire français. Ce sont eux qui ont financé par leur impôt le « foncier public ».

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