François Hollande a, selon une tradition bien établie, accordé une traditionnelle interview pour le 14-Juillet. À cette occasion, il a pu s’expliquer sur plusieurs dossiers chauds comme la Grèce, l’économie de l’Europe et de la France, et donner quelques pistes pour la suite et la fin de son quinquennat.
La Grèce a bien évidemment été au cœur des discussions durant cette interview. La France, qui a joué un rôle important dans le maintien d’Athènes dans le giron de la zone euro, peut se féliciter d’avoir comme partenaire principal l’Allemagne, a expliqué le président de la République.
Ambition
Plus important encore, François Hollande a surtout tracé une nouvelle ambition pour l’Europe : « Je proposerai que l'on puisse aller plus loin sur le gouvernement économique ». Paris et Berlin vont faire des annonces dans ce sens, a-t-il annoncé. Le premier pas vers un véritable gouvernement européen capable de piloter réellement l’économique du vieux continent ? C’est un vieux rêve…
Toujours dans le domaine de la politique étrangère, le président de la République a abordé les questions de l’Iran et de son programme nucléaire. Le pays, qui ne devrait pas avoir accès à l’arme atomique, va voir ses sanctions allégées, ce qui devrait l’aider à rejoindre le concert des nations. « Maintenant que l'Iran va avoir des capacités plus grandes sur le plan financier puisqu'il n'y aura plus de sanctions, nous devons être extrêmement vigilants sur ce que va être l'Iran. L'Iran doit montrer sur la Syrie que ce pays est prêt à nous aider à en finir avec ce conflit ».
Macron
Sur le plan intérieur, François Hollande s’est félicité de la loi Macron, votée aux forceps au terme de trois 49-3. Les décrets seront signés cet été, avec comme objectif la libéralisation de certaines activités. Enfin, concernant son éventuelle candidature à la présidentielle de 2017, il a noyé le poisson, comme on pouvait s’y attendre.