Malgré les généreuses aides déployées dès mars 2020, la première année d’épidémie de Covid-19 a été difficile pour bon nombre des 25-34 ans. La preuve, 23% d’entre eux ont dû faire appel à une association ou à l’aide alimentaire pour subsister, révèle une enquête CSA Research pour Cofidis.
Les 25-34 achètent beaucoup de produits à date courte, en promotion et en « hard discount »
L’année 2020 a été difficile pour le 25-34 ans. Les revenus d’activité ont fondu chez de nombreuses personnes de cette tranche d’âge, et les revenus de remplacement (aides, allocations…) ne suffisent manifestement pas. Tel est en tout cas le constat qu’on peut faire à la lecture d’un nouveau sondage CSA Research pour Cofidis. Il en ressort que 23% des jeunes âgés de 25 à 34 ans ont dû faire appel à une association ou à l’aide alimentaire au cours des 12 derniers mois. Ce chiffre monte par ailleurs à 32% chez ceux ayant un enfant, et à 40% chez ceux ayant deux enfants.
Alors, comment s’en sont-ils sortis ? Le même sondage nous apprend que 44% des Français âgés de 25 à 34 ans se sont fait aider par leur famille ou des proches au cours de l’année passée. Mais surtout, 73% des 25-34 ans ont réduit leurs dépenses pour faire des économies au cours de l’année 2020. Parmi eux, 50% ont réduit les dépenses consacrées aux petits plaisirs (restauration en livraison par exemple) et 41% pour de l’habillement. 41% affirment avoir acheté des produits en promotion ou dont la date de péremption est proche au cours de l’année passée, tandis que 38% sont allés, au moins une fois, faire leurs courses dans une enseigne de Hard Discount. Par ailleurs, 37% ont arrondi leur fin de mois en revendant des objets sur une plateforme de vente entre particuliers.
Boucler ses fins de mois, une chose impossible pour plus d’un tiers de 25-34 ans
Globalement, 47% des 25-34 ans se disent touchés par les conséquences économiques de la crise sanitaire. Une proportion qui s’élève encore chez les catégories socioprofessionnelles les moins favorisées (CSP- : 52%). Au même titre, 13% des Français âgés de 25 à 34 ans et 27% des inactifs de la même tranche d’âge ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois.
Interrogés sur la somme qui leur manque tous les mois pour « vivre confortablement », les 25-34 ans répondent, en moyenne, « 584 euros ». Preuve que les difficultés financières sont bien réelles et qu’il ne s’agit que dans une moindre mesure de désirs superflus, 41% des personnes affirment que s’ils avaient cette somme à disposition, ils la dépenseraient pour l’alimentation, contre 34% pour la restauration en livraison et 30% pour l’équipement du domicile.