Alimentation : le moins cher est aussi bon que les marques

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 22 juillet 2015 à 23h13
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0,1%En juin, les prix à la consommation ont baissé de 0,1%.

Les consommateurs avisés savaient déjà que consommer des produits de marque distributeur permettaient une économie sensible ; qu’ils soient rassurés : en termes nutritifs et de qualité, ces produits valent bien également les grandes marques nationales.

L’Observatoire de l’alimentation (Oqali) a livré les résultats d’une étude au long cours sur plus de 16 000 produits testés entre 2008 et 2011. Globalement, il n’y a aucun risque à consommer les produits de marque distributeur et premier prix : leur qualité nutritionnelle équivaut en effet celle des produits de grande marque.

Différences ponctuelles

L’Oqali met toutefois en avant des « différences ponctuelles et non généralisables » entre les différents segments du marché. Néanmoins, l’organisme a observé une « tendance à des apports protéiques plus faibles via la consommation de produits premiers prix » parmi les consommateurs fidèles à une seule marque. Rien de très alarmant : « Les apports en protéines de la population française étant supérieurs aux recommandations, une telle consommation de produits premiers prix n'impliquerait pas de risque de carence ou d'apport insuffisant pour le consommateur ».

Affichage

L’affichage sur les produits diffère peu : selon l’enquête, 90% des produits se contente d’un affichage des informations nutritionnelles plutôt bref. Mais la qualité nutritionnelle n’a pas à être mise en cause : malgré des prix bien moins élevés, les produits de marque distributeur sont tout aussi bons que leurs homologues de grandes marques.

S’il existe une différence majeure entre les deux catégories de produits, elle est à chercher du côté de la variété, moins importante chez les marques distributeur et premier prix. Cela concerne notamment les produits de qualité supérieure comme la charcuterie, ceux allégés en sucre, ou les produits dits « gourmands » comme les produits laitiers.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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