En trichant avec les tests antipollution, Volkswagen n'a pas fait mal qu'à son image de marque partout dans le monde. C'est toute l'industrie allemande qui va souffrir du scandale, alors que les entreprises outre Rhin ont bénéficié de la fameuse « qualité allemande ».
Ce danger, Angela Merkel veut absolument l'empêcher. La chancelière allemande s'est donc lancée dans une opération de communication pour circonscrire l'incendie au seul Volkswagen. Lors d'une interview à la radio publique allemande Deutschlandradio, elle a ainsi déclaré : « Je pense que la réputation de l'industrie allemande, la confiance dans l'économique allemande, n'est pas si éprouvée que nous ne soyons plus considérés comme un bon pays pour les affaires ».
Responsabilité
Angela Merkel ne réduit pas pour autant la responsabilité de Volkswagen dans ce scandale. Le groupe automobile devra ainsi faire preuve d'une « transparence nécessaire » — un conseil de bon aloi alors que le Canard Enchaîné a révélé que l'entreprise avait fait pression sur la presse locale pour qu'elle évite de parler de son actualité difficile…
Dramatique
« C'est bien sûr un événement dramatique qui n'est pas bon », a aussi indiqué la chancelière qui sait combien il sera difficile d'améliorer l'image de marque de l'industrie allemande après ce scandale. Volkswagen a annoncé que 11 millions de ses véhicules équipés d'un moteur EA 189 embarquaient un logiciel fraudeur pour tromper les tests antipollution. Un peu moins d'un million ont été vendus en France.