l’iPad mini : fin du mystère demain

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 22 octobre 2012 à 5h27

C'est l'appareil qui ne devait pas exister. De son vivant, Steve Jobs était opposé à la fabrication d'une tablette de taille intermédaire : "La raison pour laquelle nous (ne voulons pas) faire de tablette 7 pouces n'est pas que nous ne souhaitons sortir de tablette à prix réduit (…) C'est parce que nous pensons que l'écran est trop petit pour exprimer le potentiel des logiciels. Et en tant que compagnie tournée vers le software, nous pensons avant tout à la stratégie logicielle" Pourtant, quelques mois avant sa disparition Steve Jobs s'était assoupli sur le sujet.

C'est donc fort probablement un iPad mini que Tim Cook, le nouveau patron d'Apple, présentera à la presse et aux analystes demain après midi, demain soir à l'heure française. Mais comme à son habitude, Apple réserverait plusieurs surprises :

l'iPad mini pourrait être la plus fine et plus légère tablette de son marché, et de loin, grâce à une nouvelle technologie baptisée "GF Ditto".

• L'écran de l'iPad mini, contrairement à ceux des tablettes concurrentes, ne ferait pas 7 pouces, mais 7,8 pouces, soit 10% de plus. De même, cet écran serait de type 4/3, contrairement à ceux des tablettes concurrentes, bien plus souvent 16/9, voire 16/10e. Grâce à ce format, sa résolution serait de 1024X768, soit la résolution optimale d'affichage d'un... site web.

Le prix de l'appareil ne devrait pas être de 199 dollars comme envisagé longtemps (la concurrence débutant à 100 dollars) mais de 249 dollars (soit l'équivalent en euros, Apple pratiquant le change euro/dollars à parité). Soit la moitié d'un iPad 3 (dernière génération, et 70 dollars de moins qu'un iPad 2, qui sert aujourd'hui d'entrée de gamme sur le marché des tablettes d'Apple.

La grande inconnue, importante pour les éditeurs du million d'applications sur l'App Store, c'est le comportement des applications existantes. L'Ipad mini fera-t-il tourner les applications prévues pour iPhone en mode élargi, ou les applications pour iPad en les réduisant ? Réponse demain soir...

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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