Le coût du Brexit pour le Royaume-Uni : 5 % du PIB et 1 million d’emplois

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 21 mars 2016 à 10h07
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@shutter - © Economie Matin
3%En cas de Brexit, en 2020 le taux de chômage pourrait être 3 % supérieur au Royaume-Uni qu'en cas de non-Brexit.

Tandis que les campagnes pour et contre le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne qui devra être décidée le 23 juin 2016 lors d'un référendum, continue de plus belles outre-Manche, le cabinet PwC a détaillé le coût d'une telle opération pour le royaume d'Elisabeth II. Un coût gigantesque...

Les patrons commandent une étude-choc

L'étude a été réalisée par Price Water Coopers, cabinet d'intelligence économique, pour le compte de la Confédération des Industries Britanniques (CBI), sorte d'équivalent du Medef outre-Manche. Les patrons ont d'ailleurs été les premiers à se prononcer, pour la plupart, en défaveur du Brexit : le commerce entre le Royaume-Uni et l'Europe risque de devenir plus compliqué, sans compter les effets sur le tourisme et les capitaux.

PwC n'aura donc pas déçu les attentes des patrons : le résultat de son étude d'impact en cas du Brexit a de quoi faire froid dans le dos des Britanniques : ils risquent de perdre très gros. Selon PwC, en effet, sortir de l'Union Européenne coûterait 100 milliards de livres, soit 127 milliards d'euros, au PIB du Royaume-Uni... l'équivalent de 5 % du PIB du pays.

Le taux de chômage risque d'exploser après le Brexit

Autre point très négatif selon le cabinet PwC : l'explosion du taux de chômage. La simulation et l'analyse de l'impact du Brexit estime à près d'un million (950 000 très exactement) le nombre d'emplois perdus dans le Royaume-Uni à la suite, notamment, du départ de certaines entreprises et du déménagement de certains sièges sociaux.

De fait, selon PwC, le taux de chômage atteindrait, en 2020, entre 2 % et 3 % de plus que si le Royaume-Uni restait dans l'Union Européenne.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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