Les consommateurs se sont massivement tournés vers le commerce en ligne en 2020, en raison bien sûr de la crise sanitaire qui a forcé à deux confinements et un couvre-feu. Mais Amazon ne sort pas nécessairement gagnant.
Des magasins non essentiels fermés, des confinements, le couvre-feu… Pour les consommateurs, l'année 2020 n'a pas été de tout repos ! Les différentes restrictions les ont poussé assez naturellement vers le commerce en ligne, qui a enregistré une hausse substantielle de l'activité. Selon des chiffres de Kantar publiés par la publication spécialisée LSA, le chiffre d'affaires du secteur a augmenté de 24 %, atteignant 43 milliards d'euros. Dans ce contexte, Amazon reste la première plateforme de vente en ligne, loin devant le dauphin Cdiscount avec 19 % de parts de marché et des ventes en progression de 7 % par rapport à 2019.
Des parts de marché en baisse pour Amazon
Mais même avec un chiffre d'affaires de 8,29 milliards d'euros, Amazon a perdu quelques plumes l'an dernier : sa part de marché a ainsi dévissé de 3 points (l'entreprise captait 22 % du marché français en 2019). Le géant américain du e-commerce a d'abord fait face à une concurrence exacerbée : les conséquences de la crise sanitaire ont forcé de nombreuses entreprises et magasins à vendre leurs produits en ligne. Un mouvement à marche forcée, en particulier durant le premier confinement, mais qui a eu pour effet de multiplier les concurrents d'Amazon.
La concurrence des petits commerces
C'est sans oublier le « click and collect » pour les petits commerces de proximité et contre lequel Amazon ne peut rivaliser en l'absence de magasins physiques dans les villes. L'entreprise a également dû composer avec une virulente campagne « anti Amazon » menée par les politiques qui lui ont reproché de vendre des biens non essentiels comme des livres alors que les commerçants étaient fermés. L'image d'Amazon au aussi été écornée par les polémiques liées à la santé des employés et qui a forcé la justice à faire fermer des entrepôts au printemps.