United Airlines ne faisait déjà pas partie des compagnies aériennes les plus appréciées aux États-Unis, son image de marque a encore été dégradée par un scandale qui a fait le tour du monde. Et qui oblige toutes les entreprises du transport aérien à revoir la pratique du surbooking.
David Dao, un médecin de 69 ans, a été débarqué manu-militari du vol 3411 qui devait l’emporter de Chicago à Louisville. Traîné dans le couloir de l’avion avec la mâchoire ensanglantée, les images et les vidéos de l’incident ont scandalisé les voyageurs du monde entier. L’avion était en surbooking et United devait libérer des places pour quatre membres d’équipage. Dao ayant refusé, il a donc été débarqué de force.
Une compensation de 800 $
Habituellement, United offre une compensation de 800 $ pour un passager volontaire au débarquement. Suite au scandale, la compagnie revoit son règlement intérieur en demandant aux équipages qui veulent embarquer dans un vol de s’enregistrer 60 minutes avant le vol, le temps de laisser au personnel de débarquer les passagers avant qu’ils soient montés dans l’avion. American Airlines interdit également à son personnel de débarquer un passager déjà présent dans l’avion.
Delta va faire naitre des vocations
Delta Airlines profite de cette histoire pour augmenter sérieusement la compensation offerte à un passager pour qu’il débarque : la somme est désormais de 2 000 $. Elle peut même monter à 9 950 $ si c’est le chef d’escale qui doit intervenir. De quoi faire naitre quelques vocations…
