Alors que la France vit une flambée sans précédent des cas de Covid-19 (464.769 nouveaux cas comptabilisés sur la seule journée du 18 janvier 2022), Jean Castex, le Premier ministre, a annoncé une levée quasi-totale des restrictions liées au Covid-19 à partir du 2 février 2022.
Les jauges bientôt supprimées, le port du masque en extérieur aussi
Autant Jean Castex aimait pointer du doigt le relâchement des Français en matière des gestes barrière, autant il a décidé lui-même d’acter leur abandon ou presque. Le port du masque ne sera plus requis en extérieur en France à partir du 2 février 2022, a annoncé le Premier ministre lors d’une conférence de presse le 20 janvier 2022. Les jauges dans les lieux accueillant du public seront elles aussi abandonnées à cette date : n’importe quel magasin, restaurant, salon de coiffure ou stade pourra prochainement accueillir autant de clients en même temps qu’il le souhaite.
Le 2 février 2022 signera également la réouverture des discothèques et la reprise des concerts debout. La consommation debout dans les bars sera de nouveau autorisée à partir du 2 février 2022. Et à partir du 16 février 2022, il sera de nouveau possible de manger dans les cinémas, les stades et les transports.
Le pass vaccinal est toujours suspendu à l’avis du Conseil constitutionnel
L’obligation de télétravail trois jours par semaine prendra fin le 2 février 2022. Néanmoins, cela restera une recommandation, a fait savoir Jean Castex.
S’agissant du pass vaccinal, son entrée en vigueur reste suspendue à l’avis du Conseil constitutionnel, qui devrait être rendu dans la journée du vendredi 21 janvier 2022. Si le Conseil constitutionnel valide le dispositif, le pass vaccinal concernera les personnes de 16 ans et plus. Néanmoins, le pass vaccinal ne sera pas exigé dans les hôpitaux, EHPAD et établissements médico-sociaux, a précisé Jean Castex. En plus, « le pass pourrait tout à fait être suspendu » si la pression épidémique, et surtout hospitalière, venait à se réduire fortement et durablement (« si nos services de réanimation ne voyaient plus arriver de nouveaux malades pendant plusieurs semaines »), si les hôpitaux n’étaient plus obligés de déprogrammer des soins, « si la pression sanitaire redescendait au plus bas », a fait savoir le Premier ministre.