Nous assistons à la gestation d’une crise bancaire en raison de la situation actuelle de l’épidémie et de la crise économique qui en découle.
Très rapidement, la BCE a demandé aux banques commerciales de ne pas verser de dividendes et de garder ces milliards pour renforcer leurs réserves et leurs fonds propres afin de pouvoir encaisser plus de pertes et de défauts de crédits de la part de leur clients pour lesquels de nombreuses faillites personnelles comme professionnelles sont à attendre.
Cette mesure qui peut sembler adaptée, simple et de bon sens, commence pourtant à avoir des répercussions aussi bien sur les épargnants que sur les salariés.
Si les actionnaires des grandes banques cotées en bourse n’ont pas reçu de dividendes, il en va de même pour les sociétaires des banques mutualistes pour lesquels la souscription des parts sociales est aussi un placement alternatif, permettant de toucher des compléments de revenus, peu risqués.
C’est aussi pour l’ensemble des salariés concernés la fin des intéressements et participations, qui ne peuvent être versés que par la « participation » aux bénéfices et donc aux dividendes.
La situation la pire est celle des salariés des banques cotées et dont l’action a chuté lourdement et bénéficiant de PEE (plan d’épargne entreprise) et profitant d’abondements importants en actions de leurs employeurs.
Enfin, plus grave, en ne rémunérant plus les sociétaires, les banques mutualistes pourraient se retrouver encore plus fragilisées, car de nombreux sociétaires pourraient être tentés de reprendre leur parts ce qui ferait un trou dans les fonds propres des banques, et le nombre de nouveaux sociétaires volontaires risque également de se réduire…
Je vous laisse regarder ce dernier JT du Grenier de l’éco et vous abonner à la chaîne le Grenier de l’éco sur Youtube.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !