Croissance : un peu moins bien en 2022, un peu mieux en 2023

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 20 décembre 2021 à 16h22
Croissance France Troisieme Trimestre 1
2,5%La Banque de France prévoit une inflation de 2,5% en 2022.

S’il est acquis que la France connaîtra, en 2021, une croissance record parmi les plus élevées de l’Union européenne voire du monde, et au plus haut depuis 50 ans (à 6,7%), des incertitudes demeurent pour les années suivantes. La Banque de France à modifié, le 19 décembre 2021, ses prévisions de croissance pour 2022 et 2023…

La croissance revue à la baisse pour 2022, à la hausse pour 2023

La publication par la Banque de France, dimanche 19 décembre 2021, de ses nouvelles projections macroéconomiques confirment, en premier lieu, la croissance record de 6,7% pour l’Hexagone en 2021. Mais des « difficultés d’approvisionnement » au niveau mondial et « la reprise pandémique », avec Omicron notamment, inquiètent. De quoi faire réviser à la baisse les prévisions de croissance pour 2022.

Une baisse légère, toutefois : de 3,7%, les prévisions tombent à 3,6%, avec toutes les incertitudes qui restent en place. Heureusement, la Banque de France semble prévoir une amélioration de la situation en 2023 : les prévisions sont relevées, passant de 1,9% à 2,2% de croissance. Dès 2024, la croissance retombe à des niveaux plus traditionnels, s’établissant, selon la Banque de France, à 1,4%.

L’inflation restera élevée en France et augmentera en 2022

La mauvaise nouvelle est pour les ménages : l’inflation devrait rester élevée en France et même connaître une augmentation en 2022. Si en 2021, selon la Banque de France, l’inflation atteint 2,1% (1,3% hors énergie et alimentation), elle pourrait passer à 2,5% en 2022 (1,8% hors énergie et alimentation). La hausse du SMIC du 1er janvier 2022 ou encore la hausse du Livret A et du LDDS de février 2022 ne suffiront donc pas à compenser la hausse des prix.

Pour 2023 et 2024, selon les prévisions du 19 décembre 2020, l’inflation retombera à 1,5% et 1,6% respectivement (ou 1,7% hors énergie et alimentation dans les deux cas).

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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