L’Inde pourrait reprendre du Rafale une seconde fois. Après un premier contrat, négocié de haute lutte pendant des mois et finalisé en septembre dernier, le pays s’est engagé sur 36 avions. Et ce n’est peut-être pas terminé.
Selon Eric Trappier, le PDG de Dassault, l’Inde ne se contenterait pas de contrat à 7,87 milliards d’euros. « Les besoins sont immenses », explique-t-il dans une interview à Sud Ouest. Pour la Marine du pays, ces besoins sont estimés à 57 avions, une commande qui pourrait tomber dans l’escarcelle du groupe français de défense. Au vu des difficultés qui ont précédé la signature du premier contrat, mieux vaut prendre les précautions oratoires d’usage avant de faire sauter le champagne…
Négociations exclusives
Mais les choses semblent progresser dans le bon sens pour Dassault. C’est aussi le cas en Malaisie, où le Rafale intéresse le pays qui pourrait passer commande de 18 avions. En mars, Stéphane Le Foll, ancien porte-parole du gouvernement, confirmait que la France était en négociations exclusives avec la Malaisie pour cette fourniture d’équipement militaire.
Vers un quatrième contrat
Si ce contrat devait être signé, ce serait le quatrième à l’export international pour le Rafale. Outre ce premier contrat indien, Dassault a notamment signé avec l’Égypte pour une commande de 24 avions pour un montant de 5 milliards d’euros. Le Qatar a également acheté pour 24 unités, au prix de 6,3 milliards.