Alors que le gouvernement français pousse Air France à arrêter des lignes intérieures (empruntées essentiellement par des voyageurs d’affaires) qui ont un équivalent en train de moins de 2h30, une étude de SAP Concur révèle que cette aspiration à rendre les voyages d’affaires plus compatibles avec le respect de l’environnement est largement partagée par les moyennes et grandes entreprises.
Passer plus de temps dans les transports pour moins polluer : les salariés disent « oui »
Le train, constitue-t-il une alternative envisageable au « tout-avion » pour les grandes et moyennes entreprises ? La réponse pourrait surprendre, mais 97% des salariés partant régulièrement en mission se voient bien passer plus de temps dans les transports, si cela a un effet positif sur l’environnement. 34% des salariés partant régulièrement en mission se disent prêts à consacrer entre 2 et 4 heures de plus à leur déplacement, si celui-ci rime davantage avec respect de l’environnement. Et d’ici dix ans, une majorité d’entre eux (67%) s’attendent à emprunter l’avion « beaucoup moins souvent ».
Payer plus pour un déplacement plus respectueux de l’environnement, les entreprises y adhèrent !
Mais les entreprises, sont-elles prêtes à prendre en charge ces voyages qui, dans certains cas, peuvent être plus coûteux ? Toujours selon l’étude de SAP Concur, 31% des entreprises interrogées seraient prêtes à consentir à un budget supérieur de 11 à 20% maximum dans la poursuite de cet objectif. Près d’un quart des entreprises (23%) se verraient même y consacrer un budget supérieur de 21-40%. Sur le panel interrogé, seules 2% des entreprises ne seraient prêtes à consentir aucune dépense supplémentaire. Preuve de plus que la mise en place de voyages plus respectueux de l’environnement n’est pas une question de budget, seules 9% des entreprises ont cité l’insuffisance du budget disponible comme étant le principal obstacle à une telle démarche.
Des voyages respectueux de l’environnement constituent déjà une préoccupation pour les entreprises
Et le changement est déjà en marche. À l’heure actuelle, plus d’un responsable de déplacements professionnels sur deux (56%) affirme que le respect de l’environnement fait partie intégrante de leur politique en matière d’organisation des déplacements. S’y ajoutent 24% qui avouent que le respect de l’environnement ne fait pas partie intégrante de cette politique aujourd’hui, mais qu’ils envisagent de l’y inclure dans les douze mois qui viennent.
L’étude a été menée par SAP Concur auprès de 2.450 responsables de déplacements professionnels et 2.000 salariés partant régulièrement en mission, dans 12 pays européens (France, Royaume-Uni, Espagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Suède, Danemark et Finlande).