Automobile : les constructeurs déstockent à tour de bras

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 4 avril 2014 à 9h00

Le marché automobile semble être reparti à la hausse en France, ou, plus exactement, avoir cessé de s'effondrer. Les chiffres mensuels sont en effet toujours comparés à la même période l'an passé. Que le premier trimestre 2014 soit légèrement meilleur que le même en 2014 n'a rien de très glorieux. L'association française des constructeurs automobiles table sur une année 2014 étale, identique à 2013 ou au mieux avec une légère variation à la hausse de 1 %.

Mais derrière ces chiffres de vente exprimés en volume (1,79 million de voitures neuves vendues en France en 2013) se cache une autre réalité dont on parle beaucoup moins : celle de la baisse des prix, ou plutôt, le volume de remises consentis par les constructeurs et derrière, les revendeurs, concessionnaires ou mandataires. Quand un grand constructeur annonce la TVA à 0 % sur toutes ses voitures, ce n'est ni plus ni moins qu'une remise de 20 % sur le prix normal du véhicule, avant même d'avoir poussé la porte du concessionnaire, puisque la TVA sera bien payée par le revendeur à l'Etat et apparaitra même sur la facture du client. L'autre astuce consiste à offrir des accessoires et à les valoriser au prix fort.

Il n'en reste pas moins que tous les grands constructeurs cherchent tous les moyens pour écouler des voitures coûte que coûte. Ils consentent ainsi des remises exceptionnelles aux loueurs de voitures, gros consommateurs de voitures neuves, remises qui peuvent atteindre parfois 40 % du prix de vente public. Mais les particuliers aussi peuvent accéder à des prix défiant toute concurrence : sur des sites de ventes de voitures discountées comme kidioui.fr, on peut facilement trouver une 308 SW (break) 1,6 HDI avec 39 % de remise sur le prix catalogue. Et à ce prix là, vous avez encore le choix de la couleur ! Même des voitures recherchées comme une Fiat 500 cabriolet par exemple se négocie avec des remises pouvant aller jusqu'à 33 %. Evidemment, quand on butine sur ce genre de sites web à la recherche de la bonne affaire, mieux vaut avoir préalablement pris ses renseignements sur le coût à l'usage d'un véhicule. Ce ne sont pas forcément les moins chers à l'achat qui sont ensuite les plus économiques !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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