Engie pourrait détruire jusqu’à 1 900 emplois dans le monde d’ici à l’horizon 2019, accuse la CGT. Plusieurs activités sont visées comme les relations clientèle et au siège de l’entreprise.
Le groupe avait déjà annoncé en avril la restructuration de son siège, qui se répartit entre Paris, Londres et Bruxelles. 618 salariés sont concernés, mais d’après le syndicat, il faut ajouter 200 postes qui n’ont pas été pourvus. Pour la France, ce sont 416 emplois qui sont concernés, mais Engie rappelle que 114 créations de postes sont aussi prévus.
Le siège touché
Mais ça n’est pas tout. D’ici à 2019, Engie aurait l’intention de supprimer en tout 1 900 postes, ce qui aurait in fine un impact pour 10 000 salariés dans le monde, soutient la CGT. Les effectifs du groupe, dans sa partie « Énergie », comptent 25 000 salariés pour la France. En juin dernier, le syndicat annonçait 950 suppressions de postes d’ici l’année prochaine, dont 750 pour la France.
Les relations clientèle en partie délocalisées
La CGT ajoute une restructuration des relations clientèle : 600 suppressions de postes pour les particuliers, 200 pour les entreprises. 20% de cette activité pourraient être soit externalisés, soit délocalisés au Maroc, au Portugal ou encore à l’île Maurice. Par ailleurs, Engie pourrait supprimer 500 postes dans ses activités informatique, négoce, exploration production, ainsi que chez Storengy l’opérateur de stockage.