L'Unef a dévoilé le dimanche 17 août 2014, à la veille de la rentrée du gouvernement, une étude montrant que la vie, pour les étudiants français, a augmenté beaucoup plus vite que l'inflation. La faute à l'augmentation des prix des loyers et des biens de consommation mais également des frais d'inscription à l'université ou encore de l'assurance maladie.
De fait, de plus en plus d'étudiants sont obligés de prendre un travail en parallèle de leurs études pour pouvoir vivre.
Les dépenses étudiantes en forte hausse
Selon l'Unef, le principal syndicat étudiant de France, les dépenses des étudiants « ont augmenté de 2% par rapport à la précédente rentrée ». Une déclaration forte que le syndicat a faite sur le Journal du Dimanche.
Le budget des étudiants s'en voit réduit et, surtout, cette augmentation est 4 fois supérieure au taux d'inflation actuel en France qui s'est établit à 0,5% sur un an. Face à cette hausse des dépenses, les étudiants n'ont pas le choix et prennent de plus en plus un travail en parallèle.
Un travail indispensable pour vivre
Alors qu'en 2006 seuls 18,5% des étudiants travaillaient pendant leurs études, ils sont désormais 29,6% à le faire. Et pour plus de la moitié d'entre eux, 51,3%, il ne s'agit pas de faire face à des petites dépenses de loisirs : il s'agit bien d'un « travail indispensable pour vivre » souligne l'Unef, inquiet.
Revalorisation de la bourse étudiante
Les principales dépenses des étudiants sont, bien évidemment le loyer (qui représente 53% du budget mensuel et qui est en hausse de 3,1% à Paris et de 2% en province) mais également les frais de scolarité ou l'inscription à l'assurance maladie.
Au total, en moyenne, 799 euros par mois sont dépensés par les étudiants. Le gouvernement a donc annoncé, toujours dimanche 17 août 2014, une revalorisation des bourses sur critères sociaux dont bénéficient 77 500 étudiants cette année. Une revalorisation toutefois légère : 0,7%.