Les cas de harcèlement sexuel ont fait l’actualité ces dernières semaines chez plusieurs grandes entreprises du numérique et d’internet. Google et Facebook ont finalement pris des mesures.
Google a récemment renvoyé 48 salariés, dont des cadres, pour des cas de harcèlement sexuel. Dans un milieu de la technologie où prédomine une culture très masculine, le sexisme reste encore très prégnant. « Il faut reconnaître que nous n'avons pas toujours fait ce qu'il fallait par le passé et nous en sommes sincèrement désolés », a écrit Sundar Pichai, le patron de Google. Le moteur de recherche a supprimé le caractère obligatoire de la « clause d’arbitrage », qui obligeait les victimes de harcèlement d’en passer par une médiation privée, en dehors des tribunaux.
Libérer la parole
Une mesure qui a été prise également chez Facebook, où l’on veut libérer la parole des victimes… et mettre au pied du mur ceux qui abusent de leur pouvoir. D’ailleurs, les cadres haut niveau et les responsables devront prévenir les ressources humaines en cas de liaison avec un ou une employé(e) de l’entreprise. L’objectif est d’éviter les abus.
Opération transparence
« Clairement nous devons effectuer des changements », poursuit Sundar Pichai dans son courrier. Google ajoute donc un volet transparence, en annonçant la communication régulière du nombre de cas de harcèlement sexuel ainsi que les mesures disciplinaires prises contre les responsables de ces abus.