La finance solidaire poursuit son développement. En 2021, l’encours global a atteint les 24,5 milliards d’euros, soit une progression de 5,1 milliards d’euros (+26%). Il s’agit de la plus forte augmentation annuelle en valeur absolue, apprend-on de la dernière édition du Baromètre de la finance solidaire FAIR / La Croix.
Les fonds communs de placement solidaire ont vu leurs encours progresser d’un milliard d’euros sur un an
La finance solidaire est un secteur dont la croissance ne semble pas s’arrêter. En 2021, son encours a progressé de 26% pour atteindre 24,5 milliards d’euros. En cette seule année, particuliers et entreprises ont déposé 5,1 milliards d’euros supplémentaires sur des supports dédiés à la finance solidaire.
Le canal qui a connu la plus forte croissance absolue et relative est l’épargne bancaire, avec une hausse de 2,4 milliards d’euros (+38%). Les encours des livrets et comptes à terme ont connu une augmentation de près de 20%, pour atteindre 2,73 milliards d’euros. L’année a été exceptionnelle pour les fonds communs de placement solidaire, avec une croissance d’un milliard d’euros d’encours. Cela, grâce à l’apparition de nouveaux produits et à une progression des produits déjà labellisés, tirés par le marché haussier. Enfin, du point de vue des nouveaux produits (créés grâce à la loi Pacte), c’est l’assurance-vie qui ressort gagnante.
Finance solidaire : 699 millions d’euros ont été distribués en 2021
L’épargne salariale a retrouvé une dynamique plus classique, avec une hausse des encours de 14% (+2,4 milliards d’euros). Et les employeurs y mettent également leur grain de sel : selon les chiffres de l’Association Française de la gestion financière (AFG), le nombre d’entreprises équipées d’un dispositif d’épargne salariale ou d’épargne retraite a augmenté de 6% en 2021. Cette croissance a été possible, entre autres, aux mesures de la loi Pacte et à la suppression du forfait social.
Les financements solidaires réalisés en 2021 (699 millions d’euros) ont permis de soutenir plus de 1.350 projets à impact social ou environnemental. Ces flux solidaires ont été utilisés à 52% dans un objectif social (logement, lutte contre l’exclusion et insertion par l’activité…), à 17% pour l’environnement (filière bio, énergies renouvelables...) et à 13% pour des projets liés à la cohésion des territoires et à l’économie de proximité.