Samsung n'est pas au bout de ses peines, loin de là, dans le dossier du Galaxy Note7. Le smartphone aux batteries explosives n'est plus produit ni commercialisé, mais il reste encore bon nombre d'utilisateurs qui refusent de rapporter l'appareil.
Ces derniers n'auront plus vraiment le choix s'ils veulent continuer à voyager. Les compagnies aériennes de plusieurs pays refusent d'embarquer des passagers transportant le Galaxy Note7. C'est le cas aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, et depuis ce lundi 17 octobre, au Japon également, au départ comme l'arrivée des aéroports du pays.
Un choix cornélien
Les utilisateurs de l'appareil devront faire un choix : abandonner leur Note7 avant l'embarquement, ou… ne pas voyager du tout. Et il y a fort à parier que cette interdiction se déploiera partout dans le reste du monde. Les derniers récalcitrants n'auront plus qu'à retourner le smartphone à son constructeur. Aux États-Unis, celui-ci offre 100 $ de rabais pour le remplacement d'un Note7 par un autre appareil de la marque, en plus du remboursement du modèle défectueux évidemment.
17 milliards de manque à gagner
Samsung pourrait faire une croix sur 17 milliards de dollars dans ces prochains mois, une somme qui représente les quelques 19 millions de Galaxy Note7 que le groupe ne vendra pas. Sur les deux prochains trimestres, le résultat d'exploitation de l'entreprise devrait être amputé de 3 milliards de dollars.