Il fallait s'y attendre : après les barrages sur les routes et les ronds-points, les opérations péage gratuit, voici que les gilets jaunes s'attaquent aux centres des impôts. Pas de dégats, juste des entrées murées au petit matin..
Le mouvement des gilets jaunes prend tranquillement le chemin qu'on suivi avant lui d'autres moivements de révoltes fiscales. Depuis le début de la semaine, plusieurs centres des finances publiques ont ainsi été murés par des inconnus, dont on peut cependant penser qu'ils sont probablement liés aux gilets jaunes, ou tout au moins, soutiennent leur cause.
Gilets Jaunes : des centres des impôts murés en Charente et dans l'Ain
Les murs de parpaings montés pendant la nuit étaient surtout symboliques. Il a suffit de quelques minutes à chaque fois pour les abattre. Mais les auteurs de ces opérations ont gagné à moindre coût (trente euros de parpaings et de ciment à tout casser) et pour un effort minime à la fois une exposition médiatique efficace, et la sympathie d'une majorité de contribuables.
Pas de dégats, pas de risques
Tant que ce genre d'opérations se limite à un blocage symbolique de l'entrée, fusse-t-il batiment public, les risques de représailles judiciaires sont limités. C'est une autre affaire lorsqu'un centre des impôts ou une préfecture voient leur entrée barrée par des montagnes de fumier. Le travail de nettoyage et de déblocage expose les auteurs de ces opérations choc à des amendes, voire, à des requêtes en dommages et intérêts...