Avec l'encadrement des loyers en vigueur depuis le 1er août à Paris, le marché de la location se réorganise dans la capitale, pour s'adapter à la nouvelle done en matière de prix.
L'encadrement des loyers n'a pour l'instant d'effet que sur les nouveaux contrats de bail, mais les périodes courant de juillet à septembre étant les plus propices aux déménagements pour des raisons évidentes liées à la scolarité des enfants principalement, c'est aussi maintenant que l'on se rend compte de l'impact de la loi Alur.
D'après le chasseur immobilier parisien Cosim, certains tarifs de location ont ainsi chuté de 10 à 15 %, essentiellement sur les petites surfaces, les plus impactées par le plafonnement des loyers. Pour les appartements de quatre pièces ou plus, la baisse est moins sensible, mais elle peut tout de même atteindre 10 % du montant du loyer précédent, avec une moyenne se situation plutôt autour des 5 %.
Les agences immobilières font respecter la règle
Tout cela n'est évidemment possible que parce que les agences immobilières font respecter la règle, et parce que le marché dans son ensemble converge vers un respect des plafonds fixés par la loi. Ces tarifs vont rapidement devenir la référence, sachant que les contrats de bail arrivés à échéance se devront dans les prochains mois de prendre en compte le plafond.
Des loyers de référence majorés de 20 % pour raisons exceptionnelles
Il n'en reste pas moins qu'un bien d'exception, disposant par exemple d'une terrasse, peut être proposé plus cher que la limite de l'encadrement des loyers. La loi prévoit la possibilité de dépasser de 20 % le plafond, sur justification. Les propriétaires ne doivent pas négliger les qualités intrinsèques de leurs biens mis à la location, afin de ne pas passer à côté de cette opportunité d'augmenter le montant du loyer demandé par rapport au plafond légal...