Fiscalité : les impôts représentent aujourd’hui 46, 3 % du PIB français

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Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 23 mars 2023 à 10h07

Chacun connaît l'équation qui veut que pour réduire le déficit d'un Etat, il faut soit réduire ses dépenses, soit augmenter les prélèvements fiscaux obligatoires. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, tout comme le précédent, a très bien compris comment fonctionne la première solution. C'est en tout cas ce qui ressort du rapport sur les comptes de la nation pour 2012, édité par l'Insee.


Vous avez dit matraquage fiscal ?

Certains évoquent, depuis des mois, et cela dans le camp de la gauche, comme celui de la droite, un "matraquage fiscal". Une définition qui a pris tout son sens l'an dernier, quand on sait que les différentes mesures fiscales entreprises par le pouvoir en place a permis d'augmenter lesprélèvements obligatoires de 22 milliards d'euros, gouvernements Fillon et Ayrault confondus.

Les ménages, premières victimes de la fiscalité du gouvernement

Les ménages tout d'abord n'auront pas été épargnés, ni par la crise, ni par l'administration fiscale avec une augmentation de 17,2 milliards d'euros d'impôts sur l'année 2012. 17 milliards qui se décomposent selon une contribution exceptionnelle sur la fortune (2,3 milliards), la création d'un second taux réduit de TVA (2,1 milliards), la hausse des prélèvements sociaux sur le capital (1,9 milliard), la désindexation du barème de l'impôt sur le revenu (1,8 milliard) etc…

Fiscalité : les entreprises n'ont pas été épargnées


Ensuite viennent les entreprises qui elles ont cédé l'an dernier 5 milliards d'euros d'impôts en plus grâce à notamment la contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, la suppression du bénéfice mondial consolidé etc… En 2013, ce phénomène ne devrait pas se stopper puisque le gouvernement envisage de trouver 24 milliards d'euros de prélèvements fiscaux. C'est par la suite qu'il entendrait lever le pied, respectant la célèbre formule consacrée : "il ne faut pas ajouter de l'austérité à la récession."

Pas d'autre impôts supplémentaires en vue pour 2014, mais bien des économies dans les dépenses en vue, de manière à réduire le déficit public par le bon côté de l'équation...

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Jean-Baptiste Le Roux est membre de la rédaction d'Economie Matin

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