La dernière étude du Crédit Foncier sur le logement en France et en Europe dévoile la situation des ménages français : sont-ils propriétaires ? locataires ? ont-ils un crédit ? combien dépensent-ils pour leur logement ? Publiée lundi 14 novembre 2016, l'étude nous permet d'avoir une vision plus claire de la situation immobilière des habitants de l'Hexagone.
Presque deux ménages sur trois sont propriétaires en France
L'étude du Crédit Foncier nous apprend que 65 % des ménages sont propriétaires du logement qu'ils occupent ou d'un logement en général en France. Ça paraît beaucoup, mais c'est moins que la moyenne européenne qui s'établit à 70 %. Niveau surface, toutefois, les Français sont dans la moyenne, avec environ 102 mètres carrés possédés.
Pour devenir propriétaires, les Français s'endettent, en moyenne sur 19 ans. Une durée de crédit inférieure à celle des ménages allemands (25 ans), portugais (29 ans) ou hollandais (30 ans). Cette durée d'endettement inférieure est possible grâce à des taux de crédit avantageux : 2,1 % en moyenne en France contre 2,9 % aux Pays-Bas par exemple.
Les Français dépensent près d'un cinquième de leurs revenus pour leur logement
Si les Français sont pour bon nombre propriétaires, les crédits leurs coûtent cher. En moyenne, un ménage dépense 18,3 % de ses revenus pour son logement, que ce soit pour le remboursement du crédit ou les dépenses diverses et variées que la propriété implique ou tout simplement pour le loyer. Les Français sont en bonne place par rapport à leurs voisins : les Hollandais et les Allemands dépensent près de 33 % de leurs revenus pour leur logement.
Fait étonnant : les Italiens dépensent moins car ils ont terminé de payer leur logement. Plus de 50 % des Italiens est propriétaire de son logement sans crédit, alors que seulement 10 % de la population française est dans cette même situation et a terminé de payer son crédit (ou a hérité).
A noter, en ce qui concerne la part du budget du ménage consacrée au logement, que si la moyenne est de 18,3 %, les locataires du secteur privé dépensent en moyenne 50 % de plus que l'ensemble des ménages car ils ne disposent pas de logements sociaux. Et avec les APL qui ne cessent de baisser, leurs dépenses ne devraient pas s'arrêter d'augmenter.