Jeudi 17 mars 2016 les étudiants sont descendus dans la rue après le blocage d'une centaine de lycées et universités pour protester contre la Loi Travail. Le gouvernement n'ayant pas écouté la jeunesse, la mobilisation continue et le rendez-vous est donné par 7 syndicats, soit quasiment tous les principaux syndicats de France hors la CFDT : la prochaine mobilisation se fera le 24 mars 2016.
Manifs ou pas manifs le 24 mars 2016 contre la loi travail ?
Après s'être félicités du succès de la mobilisation des jeunes le 17 mars 2016, 69 000 personnes dans la rue selon la police, 150 000 selon l'Unef, les syndicats ont déjà prévu la suite des événements. Le gouvernement n'ayant toujours par retiré la Loi Travail, la mobilisation continue pour les syndicats.
Prochaine étape : le 24 mars 2016. Ce jour-là le texte de la Loi Travail devrait être présenté en Conseil des Ministres pour une validation définitive avant la soumission au vote. Initialement le texte devait être présenté le 9 mars 2016 mais la grogne des Français lui a fait prendre du retard et il a, entre temps, été retravaillé.
Les 7 syndicats fortement opposés à la Loi Travail, la CGT, FO, FSU, Union Syndicale Solidaires, l'Unef, l'UNL et FIDL ont donc, dans un communiqué commun, appelé à la mobilisation le jeudi 24 mars 2016. Rien n'est pour l'instant prévu mais quelques manifestations auront sans aucun doute lieu un peu partout en France.
Un troisième "test" avant la grosse journée du 31 mars 2016
La mobilisation du 24 mars 2016 sera l'occasion de vérifier quelle est la puissance qu'il est possible de mobiliser contre la Loi Travail en France. Ce rendez-vous n'est en effet pas annoncé comme très suivi, ça fera déjà la troisième mobilisation en moins d'un mois contre le même texte.
Mais tout ceci prépare la grosse journée déjà annoncée pour le jeudi 31 mars 2016. Alors que le 9 mars 2016 plusieurs grèves se déroulaient en même temps, le 31 mars seule la grève contre la Loi Travail aura lieu. L'occasion de montrer la vois es citoyens et, surtout, de vérifier si les fonctionnaires seront encore de la partie après l'annonce de leur augmentation.