La lutte contre le réchauffement climatique a un coût, a rappelé Bruno Le Maire, qui a donné un chiffre plus parlant que les milliards qui abstraits.
À la sortie d'une réunion avec des acteurs économiques, Bruno Le Maire a donné une estimation du coût de la lutte contre le réchauffement climatique qui parlera à tout le monde. « L'évaluation qui est la nôtre si on veut tenir les objectifs de l'accord de Paris, c'est 1000 dollars par an, par habitant, dans les années qui viennent ». Aucun État ne peut évidemment demander à chacun de ses habitants de verser cette somme. En revanche, les pays peuvent abonder le Fonds vert pour le climat, un mécanisme mis au point en 2010 et prolongé jusqu'en 2025 par l'accord de Paris sur le climat. Le ministre français de l'Économie appelle à une mobilisation de « toutes les organisations internationales, de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement ».
Mécanisme prolongé jusqu'en 2025
Le Fonds vert pour le climat doit mobiliser 100 milliards de dollars par an, versés aux pays en développement qui font face aux conséquences du réchauffement climatique. Le G7 de Biarritz, qui s'est achevé ce dimanche, aura été le théâtre d'échanges sur le sujet, veut croire Bruno Le Maire. Mais ce n'est pas le seul instrument qui doit être utilisé pour lutter contre la dégradation du climat.
Mobilisation de l'épargne
Il faut mettre au point des indicateurs « fiables, précis, neutres qui puissent être mis à disposition des gestionnaires d'actifs, des banques, des compagnies d'assurance », a plaidé le locataire de Bercy, pour que l'épargne des particuliers soient orientées pour ce combat. L'ambition est de mobiliser « des instruments techniques pour orienter les flux financiers vers la lutte contre le réchauffement climatique et les énergies renouvelables ». Pour au final faire en sorte que tous les moyens financiers soient apportés à la lutte contre le réchauffement climatique.