Au lendemain de l'annonce par le gouvernement de faire appel à l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer de force la Loi Macron, le ministre de l'Economie était l'invité de BFMTV et de RMC pour parler du vote à l'Assemblée et pour défendre sa loi. Mais il a eu une petite phrase plutôt déplacée sur les chômeurs.
Les chômeurs ne se battent donc pas ?
Il faut dire qu'on lui a tendu un piège au ministre de l'Economie : on lui a demandé comment il se sentirait s'il était chômeur. Difficile de se mettre à la place du commun des péons, à la place des "sans-dents" ou des "pauvres qui ne peuvent pas se payer un billet de train" pour celui qui fut pendant des années banquier chez Rotschild.
Et ce qu'il a dit sur les chômeurs est sans doute la preuve que le chômage, lui, il ne connaît pas.
"Si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre, j'essaierais de me battre d'abord" a déclaré le ministre avant d'ajouter : "si j'étais chômeur, je serais inquiet, concentré et au combat".
Est-ce que le ministre a voulu insinuer par-là que les chômeurs, eux, ne sont pas "inquiets", ne sont pas "en train de se battre" et ne font "qu'attendre tout de l'autre" ?
Peut-être pas... mais si c'est pas le cas, sa phrase était bien mal tournée. Mais bon... après les "sans-dents" et les "pauvres", le gouvernement n'en est plus à un couac près... si ?
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