On est loin du record de 2014, où les commandes passées durant le salon aéronautique de Farnborough avaient atteint les 204 milliards de dollars. Mais l’édition 2016 du même salon, organisé en alternance avec le Bourget, a tout de même permis de générer un chiffre d’affaires conséquent.
À la clôture des journées professionnelles, le montant des commandes et des engagements d’achats a dépassé les attentes des organisateurs. Ce sont 123,9 milliards de dollars qui ont ainsi été générés, soit 856 appareils commandés pour près de 94 milliards, plus de 1 400 moteurs (22,7 milliards) et des accords en tout genre pour 7,2 milliards. La crise, ce n’est donc pas pour tout de suite dans le secteur de l’aéronautique.
Des ventes au septième ciel
Airbus est le grand gagnant de cette édition 2016, avec des ventes qui se montent à 35 milliards de dollars pour 279 avions. Boeing n’est pas à plaindre, avec 182 avions pour un total de 26,8 milliards. Les deux avionneurs se disent également optimistes sur un horizon à 20 ans : les perspectives de croissance sont portées par le développement en Asie, par le low cost qui va poursuivre son offensive, et par les pays en voie de développement.
L’énigme de l’A380
Tout va donc parfaitement dans le meilleur des mondes même si pour certaines productions, on s’interroge. C’est notamment le cas pour le très gros porteur d’Airbus, l’A380, dont le succès commercial est loin d’être évident. L’avionneur européen a même réduit la voilure de l’assemblage d’ici à 2018.