Le dernier OS de la firme de Redmond, Windows 10, a lourdement été critiqué un peu partout dans le monde pour sa collecte, parfois forcée, de données personnelles des utilisateurs. La CNIL, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, avait donc lancé une procédure contre Microsoft pour que cette dernière se plie à la réglementation en vigueur. C’est chose faite.
Une mise en demeure contre Microsoft qui joue le jeu
Avant toute sanction, la CNIL opte toujours pour une solution moins radicale : elle met en demeure les entreprises concernées pour qu’elles se sentent forcées de se conformer à la réglementation en vigueur. Ce n’est pas toujours le cas, mais Microsoft a joué le jeu. Lancée en 2015, la mise en demeure a été levée par la CNIL jeudi 29 juin 2017.
Cette procédure ciblait Windows 10 et la collecte de données que l’OS pratiquait. Plusieurs sites spécialisés et plusieurs autorités compétentes avaient pointé du doigt le manque de clarté sur le type de données collectées, leur utilisation ainsi que sur la difficulté pour les utilisateurs d’empêcher la collecte qui était activée par défaut. Cette activation par défaut était un des points les plus problématiques puisque, de fait, l’utilisateur ne donnait pas un accord explicite à la collecte de donnés. Ils ‘agissait donc d’un danger pour la vie privée, selon la CNIL.
Tout a été changé par Microsoft
Jeudi 29 juin 2017, dans un communiqué de presse, la CNIL annonce que Windows 10 n’est désormais plus un danger pour les utilisateurs et leur vie privée. Le géant de Redmond, qui a travaillé avec les CNIL du monde entier, a réglé tous les problèmes qui lui étaient reprochés dans des mises à jour déployées entre 2016 et 2017.
Désormais, Microsoft ne collecte plus que la moitié des données que le groupe collectait lors du lancement de Windows 10 et « a limité cette collecte aux données strictement nécessaires pour maintenir le système et les applications en bon état de fonctionnement et assurer leur sécurité ».