Le marché français de l’automobile n’avait jamais vu cela. En mars, la part du diesel dans les ventes d’immatriculations neuves a été inférieure à la part des motorisations essence ! Une première qui confirme une tendance de fond.
Les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) pour le mois dernier montrent qu’il s’est immatriculé 7% de voitures neuves supplémentaires par rapport au mois de mars 2016 (qui comptait un jour ouvré en moins). Un soulagement pour l’industrie, car le mois de février avait accusé un fléchissement des ventes. Il s’est vendu 226 147 véhicules neufs le mois dernier, avec des constructeurs français qui ont su tirer leur épingle du jeu : le groupe PSA affiche une croissance solide de 8,5%, Renault et Dacia de 5,3%.
Une part qui baisse
Volkswagen continue de représenter une voiture vendue sur dix, mais le groupe allemand voit ses ventes reculer de 3%. Faut-il y voir la conséquence des derniers développements sur le front du dieselgate ? Toujours est-il que la motorisation diesel, autrefois chouchou des automobilistes français, a beaucoup perdu de sa superbe. Le mois dernier, sa part était de 47%, derrière les motorisations essence.
Le diesel moins prisé
Ces derniers mois, la tendance est nette : le diesel est de moins en moins prisé par les Français. Au premier trimestre, cette motorisation continue de dépasser l’essence, mais d’une très courte tête : 47,4% contre 47,24% (la motorisation hybride essence-électricité pèse 5,3% du marché). Une baisse sensible quand on compare la part de marché du diesel il y a un an : au premier trimestre, elle s’établissait à 52,19%. Et elle était de 73% en 2012…