Le prélèvement à la source devrait être effectif au 1er janvier 2018. Problème : les syndicats des personnels de la Direction Générale des Finances Publiques s'y opposent.
De nombreux "contribuables déboussolés”
Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP, représentant à elles trois plus de 80 % des personnels de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), se sont toujours opposées à cette réforme et continuent de s'y opposer.
D'après ces syndicats, il existe "des risques d'accident industriel susceptibles de se produire tant sur le niveau des recettes fiscales de l’État que sur le consentement à l'impôt, les conditions d'accueil des contribuables ou encore les conditions de travail des personnels de la DGFIP”.
D'après eux, de nombreux "contribuables déboussolés” vont affluer vers leurs équipes, qui n'auront pas les moyens tant budgétaires qu'humains pour répondre à leurs questions.
Un choc de complication ?!
"Cette réforme présentée comme une simplification par le gouvernement se révèle au fur et mesure de son développement une véritable usine à gaz, tant pour les agents que pour les contribuables” assurent les syndicats.
On s'en souvient, François Hollande avait promis d'instaurer le prélèvement de l'impôt à la source, c'est-à-dire directement sur le salaire via l'employeur, comme cela se pratique depuis belle lurette à l'étranger, afin de simplifier la fiscalité des Français. Las, les syndicats concernés ne sont pas de son avis !