Chevalgate : 69 % des Français prêts à payer leur viande de boeuf un peu plus cher

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 22 février 2013 à 7h15

D'après un sondage Toluna/Quicksurveys pour Economie Matin réalisé jeudi 21 février, 69 % des Français sont prêts à payer la viande de boeuf un peu plus cher. En plein scandale du Chevalgate, on découvre que les prix tirés vers le bas qui étranglent les éleveurs, dont le revenu moyen en 2012 était de 15 400 euros par an, n'est pas une fatalité.

Parmi les sondés qui accepteraient de payer plus cher leur viande de boeuf, 45,3 % le feraient pour permettre aux éleveurs de vivre de leur métier, et 35, 6 % pour pouvoir acheter des boeufs élevés près de chez eux. Rappelons que la France est importatrice de viande de boeuf...

De même, 34,8 % des personnes interrogées sont disposées à payer un peu plus cher pour améliorer la traçabilité de la viande, et 31,3 % les contrôles qualité.

A noter également que 34 % des Français sont aussi disposés à payer plus cher leur viande de boeuf, cette fois pour améliorer les conditions d'élevage. Sachant que les scandales touchant à l'élevage concernent surtout poulets et cochons.

Surprise : seuls 16,8 % des Français sont disposés à payer plus cher pour du boeuf bio.

Mais il y a un bémol de taille à mettre à cet enthousiasme des Français pour payer plus cher leur viande : 76,8 % des personnes interrogées ne sont pas prêtes à accepter une hausse des prix de la viande de boeuf de plus de 5 %

Fiche Technique :

Etude réalisée auprès d'un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus pour EconomieMatin.fr par Toluna Quicksurveys. Mode d'interrogation : L'échantillon a été interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview). Dates de terrain : les interviews ont été réalisées le jeudi 21 février 2013.

A propos de Toluna :

Leader mondial indépendant des panels et solutions d'enquêtes en ligne, Toluna réalise chaque année plus de 20 millions d'interviews pour les professionnels des études et du Marketing. Créée en France en 2000, la société compte aujourd'hui 850 salariés répartis sur 17 bureaux dans le monde.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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