Une politique économique de rupture

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Par Nicolas Dupont-Aignan Modifié le 27 mars 2017 à 1h14
Paris
30 %Nicolas Dupont-Aignan envisage de réduire les charges sociales de 30 %.

Les résultats de la politique menée depuis 30 ans sont désastreux pour notre pays : 1,5 millions d’emplois industriels ont quitté la France en 25 ans, le déficit commercial s’est établi à 48 milliards d’euros en 2016, 6,5 millions de personnes sont inscrites au Pôle Emploi, l’endettement bat des records chaque année…

Mes concurrents s’enferment soit dans une politique d’offre mais sans demande (on baisse les salaires puis on s’étonne du manque de consommateurs), soit dans une politique de la demande mais sans soutenir l’offre (on distribue des revenus dits universels pour s’étonner ensuite d’une explosion des importations). Tous acceptent les règles établies, celles d’une concurrence déloyale face à des pays dont les salaires sont ridiculement faibles ; concurrence déloyale aussi à l’intérieur même de nos frontières, avec la directive sur les travailleurs détachés qui viennent concurrencer nos emplois à des tarifs imbattables mais mortels pour nos artisans.

Face à cette situation, je propose une politique de rupture autour de 2 grands objectifs :

• D’une part, je baisserai massivement les charges et les impôts pour les entreprises qui investissent et qui produisent en France, notamment les PME. Je propose notamment de réserver 75 % des marchés publics aux entreprises produisant en France, de mettre en place un bonus fiscal (diviser par 2 l’impôt sur les sociétés) pour les entreprises qui investissent ou relocalisent en France, de créer un fonds d’aide doté de 10 milliards d’euros qui attribuerait des aides à l’investissement en échange d’une implantation de nature à rééquilibrer nos territoires.

• D’autre part, je récompenserai le travail, le mérite, et relancerai le pouvoir d’achat afin de déclencher un cercle vertueux de croissance. Je propose notamment de défiscaliser les heures supplémentaires, d’augmenter de 10 % les salaires nets en diminuant les charges salariales de 30 % sur la durée du quinquennat (mesure financée par la lutte contre les fraudes fiscales et sociales), d’augmenter de 100 euros par mois 6 millions de pensions de retraites (mesure financée par le rapatriement de nos 8 milliards d’euros de contribution nette au budget de l’UE), de baisser de 10 % l’impôt sur le revenu et d’exonérer les successions en ligne directe à hauteur de 500 000 euros par part.

Enfin, je veux bâtir un nouveau pacte social reposant sur deux principes fondamentaux : tout travail mérite un salaire décent, toute allocation exige un travail en contrepartie.

Les hausses simultanées de l’investissement et du pouvoir d’achat permettront de retrouver la croissance, l’emploi et les revenus privés. C’est à cette condition que nous reconstituerons les marges de manœuvre de nature à enclencher les baisses des déficits et le redéploiement des aides sociales.

Nous devons réagir rapidement : le destin de notre pays se joue maintenant, sur notre capacité à imaginer la France de 2050. Nous devons préparer la France à relever les défis de demain : La recherche scientifique, la conversion des inventions en innovations industrielles et la capacité à protéger nos savoirs seront les armes les plus efficaces dans la bataille économique que se mèneront les grandes puissances au XXIème siècle.

C’est pourquoi, élu président, je renouerai avec un État stratège qui mettra en place un cercle vertueux de nature à favoriser l’innovation et la création d‘emplois pérennes. C’est à cette condition que nous ciblerons et investirons dans les technologies les plus cruciales des 30 prochaines années (panneaux solaires nouvelle génération, autoroutes numériques, centrales au Thorium…) susceptibles de créer un nouveau paradigme écologique et économique.

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