On connaît tous un petit malin qui un jour (ou régulièrement) a emprunté la voie réservée aux bus pour aller plus vite, ne pas attendre lors d'un bouchon ou dépasser. Difficilement repérable, cette infraction n'en reste pas moins une et donc... une potentielle source de revenus pour le gouvernement via les amendes. Une solution a été trouvée : des caméras à l'arrière des bus pour reconnaître les plaques des automobilistes qui font les malins.
Les caméras sur les bus : une vieille idée ressortie du placard
Le concept est loin d'être neuf : la RATP et la ville de Paris avaient déjà tenté de mettre des caméras à l'arrière des bus en 2004 mais... les syndicats n'ont pas voulu. Du coup le projet est tombé à l'eau, relégué dans un carton dans un couloir de la RATP dans l'attente qu'on le retrouve et on en reparle.
C'est chose faite : selon le magazine Auto Plus "une solution de vidéo verbalisation automatisée" serait à l'étude et passerait bientôt en phase de test. Les syndicats n'ont rien dit, cette fois, et pour cause : selon Fabrice Bazzanella, délégué SUD du Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail, les syndicats ne sont pas au courant.
Une seule idée... ou plusieurs ?
Si la RATP a confirmé l'information d'Auto Plus, pour Fabrice Bazzanella les projets sont tout autres : des voitures avec des caméras et une verbalisation sur le couloir bus des autoroutes A6a et A1 vers les aéroports de Paris. Alors, que va-t-il vraiment se passer ?
La RATP devrait faciliter à ses agents la possibilité de donner des amendes pour les voitures garées sur les couloirs de bus et pourrait tout simplement... adapter les deux projets : à la fois des caméras installées à l'arrière des bus et des "patrouilles" en voiture avec des caméras pour une verbalisation automatique.
Les petits malins n'auront donc qu'à bien se tenir...