Pour aider les Français à mieux vivre de leur travail, et augmenter leur pouvoir d’achat, Emmanuel Macron a promis pendant sa campagne de baisser certaines cotisations payées par les salariés, les indépendants et les fonctionnaires.
Une hausse de la CSG...
Partant du constat que la CSG pèse sur tous les revenus et qu’un point de CSG rapporte à peu près deux fois plus qu’un point de cotisation sur les salaires, le candidat à la présidence de la République proposait d’abaisser, à recette constante, le taux de prélèvement et d’accroître le revenu net du travail.
« Nous le financerons par une augmentation de la CSG, de l’ordre de 1,7 points, qui ne touchera pas les retraités modestes (ceux exonérés de CSG ou soumis à la CSG à taux réduit, c’est-à-dire 40 % environ des retraités) ni les indemnités chômage, mais concernera en revanche les revenus du capital » peut-on lire dans le programme.
Macron ayant été élu, la réforme devrait voir le jour. D’après Les Echos, l'augmentation de la CSG rapporterait près de 22 milliards d'euros.
... et une baisse des cotisations salariales
Avec cet argent, la suppression des cotisations salariales -représentant 3,15 % du salaire brut- sera financée.
Concrètement, cela va représenter pour les salariés du privé un gain net de 1,4 % sur la feuille de paie. Et comme le souligne Les Echos, plus le salaire augmente, plus le gain sera important !
Pour les fonctionnaires et les indépendants, eux aussi concernés par cette réforme, les calculs s’avèrent bien plus complexes. Impossible de dire, à l’heure actuelle, quel sera le gain précis de pouvoir d’achat lié à cette réforme. Mais le gouvernement a promis qu’aucune catégorie d’actifs ne sera oubliée.