C’est l’objectif majeur d’Emmanuel Macron : durant la campagne pour l’élection présidentielle, il n’a cessé de promettre que le chômage serait tombé à 7% à la fin de son quinquennat, en 2022.
Le taux de chômage est actuellement de 9,3%, selon les derniers chiffres de l’Insee au sens du BIT. Pour parvenir à cette baisse de plus de 2 points, le nouveau président de la République et son gouvernement veulent réformer le code du travail, une procédure lourde… mais l’exécutif entend procéder rapidement, via des ordonnances. Ces ordonnances, qui permettent au chef de l’État de passer outre le Parlement, nécessite tout de même le vote d’une loi d’habilitation par l’Assemblée nationale pour border les réformes.
Discussions avec les syndicats
Il importe donc que les élections législatives apportent une majorité à Emmanuel Macron. Le processus des ordonnances impliquent également des discussions avec les partenaires sociaux. C’est ce à quoi s’attellent actuellement le Premier ministre Edouard Philippe, et la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Le président de la République met lui aussi la main à la pâte en recevant les syndicats. Selon la CPME et la CFE-CGC, la réforme pourrait être bouclée dès la fin du mois de septembre.
Bras de fer en vue
Plus prudent, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a déclaré au micro de France Info que l’objectif était d’être opérationnel à l’automne, en tout cas avant la fin de l’année. Plusieurs syndicats veulent néanmoins plus de temps… ce que l’exécutif n’est visiblement pas prêt à accorder. Le bras de fer va se poursuivre, au moins jusqu’au second tour des législatives.