Renault-Nissan-Mitsubishi roule pour Google

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Aurélien Delacroix Modifié le 18 septembre 2018 à 21h41
Renault Nissan Mitsubishi Google 1
@shutter - © Economie Matin
10,6 MILLIONSL'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a vendu 10,6 millions de véhicules l'an dernier.

Renault, Nissan et Mitsubishi vont faire appel aux services de Google pour améliorer les services de divertissement et de guidage dans leurs véhicules. Un partenariat mondial de grande envergure : les premières voitures équipées d'Android sortiront des lignes de production en 2021.

Android, c'est le système d'exploitation pour les smartphones le plus populaire au monde. Il existe une variante destinée aux voitures, Android Auto. Mais l'accord annoncé ce mardi 18 septembre par l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et Google va plus loin que la simple intégration d'Android Auto dans les véhicules de ces constructeurs. D'ici 2021, certains d'entre eux proposeront en standard plusieurs services développés par le moteur de recherche.

Google Maps intégré

Le premier de ces services, et c'est sans aucun doute le plus important quand on parle d'automobile, c'est Google Maps. L'application de calculs d'itinéraires, de cartographie et de guidage est la plus utilisée par les possesseurs de smartphones qui s'en servent également dans leurs voitures. Le service sera disponible depuis l'écran des véhicules sans autre forme de procès. Ce sera le cas aussi de l'assistant Google, l'intelligence artificielle qui répond aux commandes vocales.

Des apps spécifiques

Les automobilistes pourront également télécharger des applications sélectionnées spécifiquement pour être utilisées en voiture, depuis la boutique Play Store. Les autres plateformes ne sont pas oubliées, notamment iOS et CarPlay, l'équivalent d'Android Auto, qui resteront compatibles avec ces voitures. Mais les services de Google seront certainement bien plus mis en avant que ceux de la concurrence.

Laissez un commentaire
Cropped Favicon Economi Matin.jpg

De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.