Le pouvoir d’achat, ou plutôt la « qualité de vie » comme l’appelle les élus En Marche, baisse-t-il ou augmente-t-il ? La question se pose. Emmanuel Macron avait fait de son augmentation une promesse de campagne et maintient sa position qu’il va bien le faire grimper. Pour l’opposition, notamment à droite et chez la France Insoumise, c’est l’inverse : les réformes d’Emmanuel Macron le feraient baisser. Mais qui a raison ?
Dupont-Aignan répond à Bercy avec son propre simulateur de pouvoir d’achat
Afin de rassurer les Français le ministère de l’Economie a lancé son simulateur de pouvoir d’achat : en rentrant certaines données, notamment concernant les revenus du ménage, le simulateur calcule le montant du gain en pouvoir d’achat à la fin du quinquennat Macron. Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, à la tête du mouvement Debout la France, ce simulateur est faux.
Plutôt que tenter de l’expliquer, Dupont-Aignan a tout simplement créé son propre calculateur et le moins que l’on puisse dire est qu’il est largement plus précis que celui de Bercy. Là où le gouvernement ne fait le calcul que sur les revenus annuels et la taxe d’habitation, le calculateur de Nicolas Dupont-Aignan prend en compte de nombreuses données secondaires.
Un calcul au plus proche des dépenses des ménages mais qui est très compliqué (et en partie faux)
Le calculateur de pouvoir d’achat de Debout La France, que l’on trouve sur le site LavraiefacturedeMacron, calcule également des données telles que les allocations, les aides au logement ou encore les dépenses courantes comme les carburants, le tabac, les assurances, l’énergie…
C’est là où ce calculateur pose problème : si on remarque clairement que certains point ciblent les décisions du gouvernement, notamment la hausse de la fiscalité du tabac ou des carburants, d’autres ne sont pas du ressort d’Emmanuel Macron. Sur les péages ou encore sur la hausse du prix des assurances habitation le gouvernement ne peut pas intervenir. Le calculateur est donc effectivement plus précis que celui de Bercy mais il est également trompeur.
Pour avoir une idée il convient donc de faire la part des choses et de lire entre les lignes : le calculateur de Bercy est probablement trop optimiste car il oublie certaines données et certaines dépenses courantes, mais celui de Dupont-Aignan est trompeur car il ajoute des augmentations qui n’ont pas été décidées par le gouvernement. La réalité se trouve-t-elle entre les deux ?