Voilà qui risque de faire jaser les syndicats très puissants de la SNCF et d’inquiéter les clients alors que de grosses pannes ont frappé la gare de Montparnasse à Paris en décembre 2018. Lors de la présentation du budget 2018 de la branche SNCF-Mobilités, le transporteur ferroviaire a dévoilé une réduction de ses effectifs de près de 2 000 personnes.
Pas de licenciements nets mais une baisse des effectifs
L’annocne n’a pas manqué de faire réagir les syndicats de la SNCF qui n’ont toutefois pas annoncé de mouvement social : SNCF Mobilités devrait supprimer 2 046 postes en 2018 tandis que la holding de tête du groupe se séparera de 35 salariés.
La SNCF dévoile toutefois que ces suppressions d’emplois ne sont pas des licenciements : le groupe se repose surtout sur les départs volontaires, notamment les départs à la retraite, qui ne seront tout simplement pas remplacés. Mais les syndicats, eux, critiques un nouveau « plan de performance qui fonctionne avec des économies passant par des suppressions d'emplois » selon les propose de l’UNSA.
5 000 recrutements et un chiffre d’affaires en hausse
Si les syndicats critiquent ce nouveau projet de suppressions d’emplois qui suit directement la suppression de 2 100 postes chez SNCF Mobilités en 2017 (contre 1 200 initialement prévus) c’est aussi car le chiffre d’affaires de cette branche de la SNCF devrait grimper en 2018 selon les prévisions. Il est attendu en hausse de 3,4 % par rapport à 2017.
Mais la SNCF a toutefois confirmé que malgré ces suppressions d’emplois le groupe comptait réaliser des recrutements massifs : « plus de 5 000 recrutement » sont prévus en 2018. Ces postes se destinent au contact avec la clientèle et l’entretien des infrastructures.