Les propriétaires immobiliers peuvent être soulagés : l’augmentation prévue pour la taxe foncière pour l’année 2021, qui devra être payée, comme toujours, à l’automne, est limitée. L’inflation a été très faible en 2020, ce qui a forcément influencé le calcul de la revalorisation de manière très favorable.
La taxe foncière revalorisée de seulement 0,2%
Selon les informations du magazine Capital, qui a pu obtenir le taux de revalorisation de la taxe foncière pour 2021, c’est assez simple : le calcul mathématique qui fixe le taux d’augmentation annuel a bénéficié, en faveur des propriétaires qui sont les seuls qui payent la taxe foncière, de l’inflation basse subie par les prix en France en 2020.
C’est l’inflation de 0,5% de 2020, un taux très bas sachant que pour la Banque Centrale Européenne (BCE) le taux d’inflation idéal est un peu en dessous de 2% par an, qui aura impacté le calcul. Pour 2021, le taux de revalorisation des valeurs locatives cadastrales ne sera que de 0,2%, annonce ainsi Capital.
Une bonne nouvelle également pour les plus riches
Ce taux, explique le magazine, sera appliqué sur le montant des taxes foncières de toutes les propriétés du ménage, mais également sur le montant de la taxe d’habitation payée par les ménages qui détiennent une résidence secondaire (soit une propriété immobilière qui n’est pas mise en location à l’année). Alors que la taxe d’habitation sur la résidence principale est vouée à disparaître pour l’ensemble des ménages à l’horizon de 2023 et n’est plus payée que pas les 20% les plus riches, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires reste, elle, en vigueur. Elle peut en outre être augmentée par la commune concernée, jusqu’à 60% du montant normal.
Mais ce n’est pas fini : les ménages les plus riches, qui payent donc encore la taxe d’habitation sur leur résidence principale, ne verront pas cette augmentation de la valeur locative cadastrale être appliquée dans le calcul de cette taxe.