Depuis que le service UberPop n'est plus, interdit par la Loi Thévenoud depuis le 1er janvier 2015 et dont l'interdiction a été confirmée par le Conseil Constitutionnel ce mois de septembre 2015, Uber n'a plus le choix : pour attirer des clients le groupe de VTC doit brader ses services premiums. Autrement il n'y a plus de clients...
Uber baisse ses tarifs dès ce vendredi 9 octobre 2015
Thibaud Simphal, directeur général d'Uber France, a confié cette annonce au journal Le Figaro : Uber va faire baisser ses tarifs de ses services Uber X et Uber Pool. Et ce dans le but de rester concurrentiel car pour l'instant seul son service UberPop était "low-cost" et attirait les foules. Désormais définitivement interdit en France comme dans bon nombre de pays dans le monde, Uber n'a d'autre choix.
Selon ce qu'a déclaré M. Simphal au Figaro la baisse serait de 25% pour un trajet UberPool la nuit entre 20 heures et 6 heures et une baisse généralisée du prix du service Uber X de 20%.
"En baissant les prix, nous nous adressons à des clientèles auxquelles le marché offre peu de solutions, qu'il s'agisse des jeunes, des trajets de nuit, des trajets vers la banlieue ou de banlieue à banlieue" a déclaré Thibaud Simphal au Figaro.
Attirer des clients... car la concurrence est rude
Si Uber se brade, ce n'est pas pour rien : le groupe a fortement souffert pour son image. Non seulement Uber avait usé du forcing et maintenu en fonction son service UberPop malgré l'interdiction mais en plus le Conseil Constitutionnel lui a donné tort. L'interdiction était juste et donc Uber n'aurait jamais dû garder son service actif (faisant perdre du temps et de l'argent à l'Etat à cause des contrôles de police sur ses chauffeurs).
De plus les dirigeants d'Uber, dont Thibaud Simphal, sont désormais en attente d'un procès en correctionnelle pour "pratique illégale de la profession de taxi" ce qui pourrait leur coûter cher.
Et, finalement, Uber sans UberPop se retrouve à être plus cher que ses concurrents...